Site icon SunPass

À quoi sert un sérum : comment je le choisis selon les besoins de ma peau

À quoi sert un sérum : comment je le choisis selon les besoins de ma peau

À quoi sert un sérum : comment je le choisis selon les besoins de ma peau

Sur ma coiffeuse, il y a toujours une petite bouteille qui ne paye pas de mine, mais qui change tout. Elle n’a pas la richesse d’une crème, ni la générosité d’un baume. Elle est discrète, fluide, presque silencieuse… et pourtant, c’est souvent elle qui fait la différence : le sérum.

Longtemps, je l’ai considéré comme un “plus”, un caprice de skincare addict. Aujourd’hui, c’est l’un de mes gestes les plus intentionnels, celui que j’adapte presque comme on choisit une infusion selon l’humeur du soir : en écoutant, vraiment, ce que ma peau murmure.

Qu’est-ce qu’un sérum, vraiment ?

Un sérum, c’est un concentré. Une formule plus légère qu’une crème, mais bien plus riche en actifs ciblés. Sa mission n’est pas de “remplacer” la crème, mais de travailler en profondeur sur un besoin précis : hydratation intense, taches pigmentaires, ridules, rougeurs, imperfections, manque d’éclat…

Sa texture est généralement fluide, parfois gélifiée, rarement grasse. C’est ce qui lui permet de pénétrer plus vite, plus loin, là où la crème vient ensuite sceller et protéger.

Pour faire simple :

Penser son rituel ainsi change tout : on ne met pas une crème “au hasard”, on lui donne un partenaire précis, comme une intention soufflée à la peau.

Pourquoi je ne pourrais plus m’en passer

Je me souviens très bien de la première fois où j’ai utilisé un sérum hydratant après un été un peu trop généreux en soleil. Ma peau tirait, mes joues étaient rosées, et malgré une crème riche, quelque chose manquait. Deux semaines plus tard, ce tiraillement s’était comme effacé. La peau semblait repulpée de l’intérieur, comme si elle avait enfin bu à sa soif.

C’est là que j’ai compris : le sérum, c’est cette petite main invisible qui vient corriger silencieusement ce que le miroir commence à murmurer.

Ce que j’aime particulièrement avec les sérums :

Au fil des saisons, mon sérum devient un allié intime. Il épouse les changements de ma peau comme un dialogue continu : “Aujourd’hui, de quoi as-tu besoin ?”

Comprendre les besoins de sa peau (avant même de choisir un sérum)

Avant de plonger dans les noms d’actifs parfois un peu intimidants, je commence toujours par une question très simple devant le miroir : qu’est-ce qui me dérange vraiment aujourd’hui dans l’aspect de ma peau ?

Pas ce que je vois sur les réseaux, pas ce qu’on considère comme “défaut”, mais ce que je ressens, moi :

En fonction de ces réponses, je distingue deux choses : le type de peau (plutôt sec, mixte, gras, sensible…) et l’état de la peau (déshydratée, fatiguée, tachée, irritée, marquée…).

Par exemple :

Le sérum, c’est ce qui va répondre à l’état de la peau, plus qu’à son type. Ma crème, elle, va s’occuper surtout du confort, de la protection, de la nutrition ou de la légèreté selon mon type.

Les grands types de sérums et à quoi ils servent

Pour ne pas se perdre dans l’océan des promesses, j’aime regrouper les sérums en grandes familles. Chaque famille a ses actifs fétiches et son rôle précis.

1. Les sérums hydratants

Idéals si la peau tiraille, manque de souplesse, marque vite les ridules.

2. Les sérums éclat & anti-taches

Parfaits lorsque le teint paraît terne, que des taches brunes, marques d’anciens boutons ou irrégularités de couleur apparaissent.

3. Les sérums anti-âge / fermeté

Ils s’intéressent aux ridules, à la perte de tonicité et parfois à la texture de la peau.

4. Les sérums apaisants & réparateurs

Quand la peau réagit vite, rougit, chauffe, tiraille au moindre écart, c’est vers eux que je me tourne.

5. Les sérums purifiants & anti-imperfections

Ceux vers lesquels je me tourne quand quelques boutons s’invitent, surtout sur la zone T.

6. Les sérums antioxydants “bouclier urbain”

Je les appelle mes sérums “bouclier” : ils ne se voient pas, mais ils travaillent en coulisses.

Comment je choisis mon sérum, étape par étape

Lorsque je sens qu’il est temps d’introduire ou de changer de sérum, je me pose quelques questions simples, un peu comme un rituel intérieur.

1. J’observe sans filtre

Je me regarde à la lumière du jour, de près, sans maquillage. Je note mentalement :

2. Je choisis UNE priorité principale

C’est le piège classique : vouloir tout traiter en même temps. Hydrater, lisser, éclaircir, purifier… et au final surcharger sa peau.

Je me demande donc : si je ne devais améliorer qu’une chose ce mois-ci, ce serait quoi ?

3. Je pense au soleil

Sur ce blog, le soleil est un ami que l’on aime, mais que l’on encadre avec douceur. Beaucoup de sérums contiennent des actifs qui rendent la peau plus sensible aux UV, notamment les acides exfoliants et le rétinol.

Ma règle d’or :

Ainsi, sous un soleil d’été, j’opte souvent pour :

4. Je simplifie la formule

Quand je lis la liste des ingrédients, je préfère les sérums où les actifs principaux sont clairement annoncés, sans cocktails trop chargés. Une belle formule, c’est souvent une formule lisible.

Je regarde :

5. J’écoute la peau, pas le marketing

Un sérum peut être très populaire et ne pas convenir du tout à ma peau. Rien de plus normal. J’accepte l’idée que chaque peau a son propre langage. Si au bout de 3 à 4 semaines d’utilisation régulière je ne vois aucune amélioration, ou si ma peau réagit, je réajuste sans culpabilité.

Matin ou soir : comment j’intègre le sérum dans mon rituel

Le sérum, je l’applique toujours après le nettoyage et éventuellement la lotion, mais avant la crème. Sa place est au cœur du rituel, comme un souffle entre deux gestes.

Le matin, j’aime miser sur la protection et l’éclat :

Le soir, c’est le moment des soins plus ciblés :

Je prends toujours quelques secondes pour presser délicatement le sérum entre mes mains, puis le déposer par effleurages, sans frotter. Comme si je déposais une promesse sur ma peau plutôt qu’un simple produit.

Mes petites règles d’or pour un sérum vraiment efficace

Au fil des essais, des belles découvertes et de quelques petites erreurs, j’ai gardé quelques principes qui font pour moi toute la différence.

Et si ma peau change ?

La peau n’est pas une surface figée, c’est un organe vivant, sensible aux saisons, au soleil, aux hormones, au stress, à l’alimentation. Ce qui lui convient un hiver peut devenir trop en été, et inversement.

En été, sous un soleil plus présent :

En hiver, quand l’air devient sec et le vent plus mordant :

Parfois, la peau change aussi intérieurement : fatigue, cycle hormonal, période de stress… Dans ces moments, au lieu de forcer avec des actifs puissants, je préfère revenir à un rituel plus minimaliste, avec un sérum doux, presque “cocoon”, qui rassure la peau autant que l’esprit.

Choisir un sérum, au fond, ce n’est pas courir après une perfection impossible. C’est apprendre à dialoguer avec sa peau, à honorer ses besoins du moment, à l’écouter avec la même bienveillance qu’on offre à une amie chère.

Et lorsque, un matin, en passant la main sur votre joue, vous sentez cette douceur souple, ce grain lissé, cette lumière discrète… vous saurez que ce petit flacon, sur votre coiffeuse, n’est pas qu’un produit de beauté. C’est un rendez-vous intime avec vous-même, quelques gouttes à la fois.

Quitter la version mobile