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Acide glycolique ou salicylique : comment je choisis le bon actif pour ma peau

Acide glycolique ou salicylique : comment je choisis le bon actif pour ma peau

Acide glycolique ou salicylique : comment je choisis le bon actif pour ma peau

Il y a des soirs où je reste quelques secondes de plus devant mon miroir, à hésiter entre deux petits flacons transparents. D’un côté, l’acide glycolique, fluide, presque soyeux, qui promet d’illuminer mon teint comme après un matin de vacances. De l’autre, l’acide salicylique, plus discret, mais terriblement efficace pour apaiser mes petites révoltes cutanées. Deux actifs, deux énergies… et une même question : lequel offrir à ma peau ce soir ?

Deux acides, deux personnalités : comprendre leur langage

Avant de choisir, j’aime imaginer ces deux acides comme deux alliés au caractère bien distinct.

L’acide glycolique fait partie de la famille des AHA (acides alpha-hydroxylés). Il est issu souvent de la canne à sucre. Sa particularité ? Il est très petit. Cette taille lui permet de pénétrer plus facilement dans les couches superficielles de la peau et d’agir comme un “dissolvant” doux pour les cellules mortes. Résultat :

L’acide salicylique, lui, est un BHA (acide bêta-hydroxylé). Liposoluble, il aime l’huile. Il s’infiltre dans les pores, dissout l’excès de sébum et aide à déloger les impuretés qui s’y accrochent. Ses forces :

Lorsque j’ai compris cette différence essentielle – l’un travaille surtout à la surface, l’autre plonge dans le pore – mes choix sont devenus beaucoup plus simples.

Observer sa peau comme on écouterait une amie

Pour choisir entre acide glycolique ou salicylique, je commence toujours par une petite « conversation silencieuse » avec ma peau. Comment se sent-elle aujourd’hui ? Que cherche-t-elle ? Éclat, pureté, apaisement ?

Voici comment je lis les signes qu’elle m’envoie.

Quand ma peau me demande de l’acide glycolique

Je me tourne vers l’acide glycolique quand je remarque que mon visage manque de lumière, comme s’il était un peu voilé. Souvent :

Dans ces moments-là, j’ai l’impression que ma peau a besoin de se libérer de ce qui l’alourdit, comme un grand ménage de printemps en douceur.

L’acide glycolique est alors mon allié pour :

Mais je reste vigilante : parce qu’il est plus puissant en surface, il peut être irritant, surtout sur les peaux sensibles ou fines. Dans ces cas-là, je choisis de faibles concentrations (5 % ou moins pour débuter) et j’espace les utilisations.

Quand ma peau me murmure “salicylique, s’il te plaît”

Il y a aussi ces jours où je sens que ma peau se rebelle un peu plus. De petits boutons sur le menton, des points noirs qui s’invitent sur le nez, des pores légèrement dilatés sur les ailes du nez ou le front. Souvent :

Dans ces moments-là, l’acide salicylique devient mon meilleur partenaire. Il descend dans les pores, dissout ce mélange de sébum et de cellules mortes qui forme les fameux points noirs et certaines imperfections.

Je le choisis pour :

Ce que j’aime avec lui, c’est sa patience : il n’agit pas toujours en un jour, mais au fil des semaines, la peau semble plus sereine, plus « rangée ».

Peau sèche, grasse, mixte, sensible : comment j’affine mon choix

Pour aller plus loin, je regarde mon type de peau comme une boussole :

Le soleil : l’invité dont il faut toujours tenir compte

Sur Sunpass, je reviens souvent à ce point : le soleil est à la fois notre ami et notre plus grand test de prudence beauté. Les acides exfoliants, en affinant la couche cornée, peuvent rendre la peau plus sensible aux UV. Alors, que je choisisse glycolique ou salicylique, une règle ne bouge jamais : protection solaire quotidienne.

Lorsque j’intègre un acide dans ma routine :

Si j’ai prévu des vacances au soleil, je réduis fortement la fréquence des acides, voire je les mets en pause pendant les jours de forte exposition. Je préfère alors miser sur l’hydratation, les textures confortables et des après-soleil apaisants.

Comment j’introduis un nouvel acide dans ma routine

Que ce soit glycolique ou salicylique, je ne “bouscule” jamais ma peau. Elle a besoin de temps, comme nous.

Voici ma méthode, que j’affine au fil de mes propres expériences et de vos retours :

Je garde en tête que l’objectif n’est pas de “sentir” l’acide travailler par des picotements violents, mais de voir, au fil des semaines, une peau plus lumineuse, plus régulière, plus calme.

Est-ce que je peux utiliser acide glycolique et salicylique ensemble ?

C’est une question qui revient souvent dans vos messages : peut-on associer les deux ? La réponse est oui… mais avec équilibre, patience et écoute.

Les combinaisons que je trouve les plus douces :

En revanche, j’évite :

Je me répète souvent cette phrase : plus ma peau est irritée, moins elle progresse. La douceur est toujours plus efficace à long terme que l’agression, surtout quand on joue avec des acides.

Ce que je regarde sur l’étiquette avant de choisir

Au-delà du type d’acide, quelques détails guident encore mon choix lorsque je suis devant un flacon en parapharmacie ou en ligne :

Comment je décide, très concrètement, entre glycolique et salicylique

Pour que ce choix devienne plus simple, voici comment je résume mon raisonnement, le soir, devant mes étagères :

Faire de ce choix un rituel et non une pression

Ce que j’ai compris au fil des années, c’est que notre peau n’a pas besoin que chaque geste soit parfait. Elle a besoin que nous la regardions avec douceur, que nous respections ses rythmes, ses limites, ses changements au fil des saisons, du cycle, des émotions.

Choisir entre l’acide glycolique et l’acide salicylique, ce n’est pas trancher une bonne fois pour toutes. C’est accepter que certaines périodes de notre vie appellent plus d’éclat, d’autres plus de pureté, d’autres encore surtout du repos.

Il m’arrive souvent de terminer la journée, d’ouvrir mon flacon, et finalement de le reposer. Ce soir-là, ma peau me demande simplement un nettoyage tout doux, un sérum hydratant et une crème apaisante. Pas d’acide, pas de performance. Juste un moment calme.

Et je crois que c’est cela, la plus belle routine : celle où l’on ne suit pas la tendance ou la peur de “mal faire”, mais cette voix intérieure, discrète, qui nous murmure ce qui, aujourd’hui, sera vraiment bon pour nous.

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